Promenade dans

la Marginimea Sibiului

- vue des collines sur le plateau transylvain -





- avril 2003 -
Sommaire > Roumanie > Transylvanie > aux environs de Sibiu > marginimea sibiului

Tilisca
vers la sortie du village, prendre la route de droite vers la "Cetatea dacica", laisser la voiture prés du cimetière et monter le sentier (il y a un seul panneau en bas) jusqu'au sommet de la colline.
Une partie d'un mur est dégagée, le reste est encore sous terre. On devine néanmoins des contours de bâtiments.
La vue est jolie.



Juste en face on aperçoit quelques pans de murs de la forteresse féodale et la "route" en lacets.
Continuer jusqu'à Poiana Sibiului.

Une fois de plus, une route de contrastes. D'un village à l'autre, les signes extérieurs de richesse s'affichent. A Rod, on y trouve des maisons anciennes et traditionnelles. 5 km plus loin, en arrivant à Poiana Sibiului, on change de monde. De véritables palais à 10 ou 15 chambres, sur 2 - 3 - 4 étages, kitsch à souhait, défigurent complètement le village. Cette richesse provient de l'élevage des moutons. Il faut bien placer l'argent gagné, alors autant l'afficher dans la construction... et chacun construit une maison plus grande que celle du voisin.
On croise des camions turcs qui viennent récupérer la laine .

Une plaque de neige, des rochers blancs ? Non, simplement la laine qui, après avoir été lavée, sèche à même le sol.


Saliste : Le moulin à eau

Datant du 19° siècle, c'est le seul moulin à eau encore en activité dans les environs.





Il a plusieurs meules : pour le maïs, une sert à moudre le maïs pour les hommes, une autre pour les bêtes. On peut aussi y moudre du blé avec une troisième meule.








Le meunier a de moins en moins de clients, les gens préférant acheter leur farine ou des aliments pour animaux déjà tout prêt ... modernité oblige ....

La visite est intéressante : on voit comment vit le moulin, et pas seulement son architecture, comme dans les musées du village...











Mais la visite se mérite : avant d'y aller il faut travailler. On égraine le maïs que l'on fera moudre au moulin.








manivelleLa farine de maïs s'écoule dans le bac.


Sur la gauche, se trouve une manivelle qui permet au meunier de régler la finesse de la farine.


Les poutres sont superbement sculptées.
Le soir, grâce à cette farine et au "savoir faire" de Bunica, nous dégustons une délicieuse mamaliga (la meilleure...).
retour à la Transylvanie