La
route d'Espagne.
Au milieu du XVIII ème siècle, de nouvelles routes sont construites,
la plupart subsistent encore aujourd'hui, ce sont nos routes nationales.
A Montbazon, c'est notre N 10 qui va traverser la ville et entraîner
une modification de son paysage.
La Grande-Rue (rue Emmanuel Brault ) n'étant pas assez large, la nouvelle
route tranche Montbazon (tout est rasé sur son passage!).
Un canal est creusé dans la prairie, pour dévier un bras de l'Indre (qui
passait sur la place de la mairie actuelle) et un nouveau pont est construit.
C'est à ce moment que le Château Neuf, une grande partie des remparts, tours
et créneaux ont servi de carrières pour la route.
Il ne reste qu'une seule porte : la porte des moulins.
Le donjon survécut à cela ainsi qu'à la révolution ! !
Le
télégraphe aérien.
Cette invention des frères Chappe consistait en un sémaphore qui selon la
position de ces bras articulés permettait la transmissions de messages.
L'inconvénient de celui-ci était qu'il ne fonctionnait que de jour et par
temps clair... On comprend donc qu'à l'arrivée du télégraphe électrique,
il disparut.
Aujourd'hui, il ne reste de ce poste télégraphique (ayant fonctionné de
1823 à 1852) que la balustrade en fer, à l'angle sud-ouest.
Notre-Dame
de Bonne Aide.
L'abbé Chauvin curé de Montbazon de 1848 à 1890) fut un prêtre plein d'idées
et d'entrain. L'église presque en ruines fut reconstruite (on y trouva un
souterrain menant au donjon).
Il rêvait d'utiliser le donjon comme support pour une statue de la vierge,
patronne de la paroisse. La foudre ayant fissuré le donjon en 1797, on avait
des doutes sur sa solidité. L'idée fut finalement adoptée.
Un socle fut préparé à l'angle nord-est du donjon et la statue mesurant
9m30, constituée de plaques de cuivre rivées ensemble fut installée en grande
pompe le 4 novembre 1866. Elle fut remplie au 2/3 de pierres et de béton.
William
Dudley et
Lilian Whitteker.
En 1922, tombé amoureux du site, William Dudley, un
architecte américain, achète le Donjon et le sauve en le consolidant.
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